Fondateur : professeur Alphonso CAYCEDO (neuropsychiatre espagnol d'origine colombienne).
Le mot sophrologie est né en 1960 - du grec :
SOOS (harmonie) PHREN (esprit – conscience) LOGOS (sciences – étude)
ce qui peut se traduire par : « étude de l'harmonie de la conscience »
Après sa réussite à l'examen de psychiatrie, il se rend en Suisse où il rencontre BINSWANGER, le grand phénoménologue.
La phénoménologie qui consiste en premier lieu à faire tablerase des concepts antérieurs, suspendre ensuite son jugement est enfin se localisé son attention sur l'objet de ladite recherche.
Cette philosophie influença beaucoup CAYCEDO lors de la création des techniques sophrologies que est dans sa façon d'entrer en contact avec les patients.
C'est quelque temps auparavant sa rencontre avec BINSWANGER qu'il se marie.
Sa femme adepte du yoga lui montre des livres traitant de cette discipline millénaire.
Ils constatent en les parcourant, que les yogis parlait également de conscience et de travail sur cette conscience.
Avant de quitter la Suisse, il a l'idée de demander à BINSWANGER ce qu'il pense de ses yogis et de leur super conscience.
Et à son grand étonnement celui-ci l'encourage à se rendre en Inde pour étudier sur place les techniques yogiques.
Ce voyage qu'entreprend CAYCEDO va durer deux ans.
Il se rend donc en Inde où sa rencontre avec de faux yogis est des fakirs le décourage.
Mais après avoir exposé, aux Indiens qu'ils rencontrent le but précis de ce séjour, il obtient enfin des adresses de sages de vrais yogis et de centres de yoga thérapie.
Pendant des mois il va vivre avec ses hommes mettant en pratique leurs techniques plusieurs fois millénaire.
Ensuite il se dirige vers le nord de l'Inde pour y rencontrer les Tibétains qui depuis l'invention de leur pays par la Chine, ont trouvé asile dans ses provinces.
Mais les moines tibétains sont beaucoup plus réticents que les yogis à divulguer leurs techniques de méditation ayant peur que CAYCEDO dénature par la suite, la tradition bouddhique, ils ne l'initient qu'à quelques rares exercices.
Il termine enfin ce long périple au Japon guidé par les roshis de différents monastères, il s'initie à la difficile ascèse de l'enseignement zen.
En 1967, il revient en Europe et s'installe à Barcelone afin d'étudier les nombreuses notes rédigées pendant ce voyage est de faire la synthèse de tout ce qu'il a pu pratiquer lui-même.